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magnifique film je ne me lasse pas de le regarder le mal être de harry est impressionnant
Par Anonyme, le 19.03.2024
bien
Par Anonyme, le 06.01.2024
on aimait beaucoup son talent de l' actrice
Par Anonyme, le 27.12.2023
nous souhaitons une bonne santé et une rapide rétablissemen t
Par Anonyme, le 27.12.2023
sukur ali
Par Anonyme, le 25.11.2022
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Date de création : 07.03.2009
Dernière mise à jour :
10.02.2022
4381 articles
On lance le classement !
Après les mentions honorables hier, il est temps de parler du classement... Aujourd'hui à la 10ème place nous parlerons de deux films radicalement différents ! Je vous rassure, il s'agira du seul ex aequo de tout ce Top 10, mais j'avoue avoir été incapable de trancher pour cette place. D'un côté on a un des rares blockbusters de ces dernières années à avoir totalement fonctionné sur moi, de l'autre un film d'auteur parfois inégal, mais qui m'a touché comme rarement...
10. WAR
Je dois bien avouer qu'à l'annonce du projet, j'étais le dernier à y croire... Un blockbuster d'action réalisé par Siddharth Anand, auteur de comédies romantiques oscillant entre le passable et le très sympathique et dont le dernier fait d'arme était le film d'action Bang Bang (remake de Night and Day), un plantage majestueux aussi mal écrit que mauvais dans sa mise en scène de l'action. Hrithik Roshan au casting qui semblait enchaîner les mauvais films (Bang Bang décevant, Krrish 3 catastrophique, Mohenjo Daro désastreux, et j'en passe)... Face à une Tiger Shroff pour lequel j'ai beaucoup de sympathie mais qui est tout sauf un gage de qualité ! Et pourtant... Et pourtant, des miracles peuvent se produire !
Ce qui marque avec WAR, c'est cette volonté absolue de livrer un pur blockbuster d'action sans concessions. Un minimum de mélodrame, deux chansons expédiées à la va vite histoire de dire qu'on n'a pas gâché des danseurs comme Hrithik, Tiger et Vaani, une esthétique moderne, rien de rustique ou de masala (mis à part une des premières séquences de combat que l'on oubliera très vite)... WAR veut faire dans le spectaculaire, et il faut bien se l'avouer : on n'avait jamais rien vu d'aussi spectaculaire au niveau des blockbusters d'action à l'indienne ! Les combats sont terriblement efficaces, parfaitement chorégraphiés, on sent que Siddharth Anand a bossé son projet et a révisé ce qui se fait à l'international en termes d'action... Résultat ? Un hybride entre le bourrin d'un Fast & Furious, les combats au corps à corps stylisés façon John Wick (dont des séquences de gun-fu absolument géniales) et même un arc narratif différent au sein du récit qui se permet une pause espionnage et glamour façon 007...et une petite touche d'hommage à un classique de John Woo que je ne citerai pas pour ne rien spoiler. Et vous savez ce qui est le plus fou dans cette histoire ? C'est qu'en plus de faire parfaitement fonctionner ce mélange improbable, le film dispose indéniablement d'une identité propre ! Il ne s'agit pas d'une énième pâle copie de blockbuster Hollywoodien, loin de là.
Et une des manières de s'approprier le genre est le message politique. WAR semble se construire sur le modèle des blockbusters d'action indiens de ces dernières années : une menace terroriste, un conflit hindou-musulman. Cependant, il nous affiche ces grosses ficelles pour mieux les détourner, pour forcer le grand public gavé de récits nationalistes à prendre le parti d'un musulman voulant laver l'honneur de sa famille. Le jeu de faux semblants ne se déroule pas qu'entre les personnages, entre les intègres et les traîtres... Il se joue surtout entre les attentes du spectateur et le chemin volontairement différent qu'emprunte le film. WAR ne se contente pas d'être un blockbuster d'action un peu bourrin et diablement efficace, il a également un vrai scénario construit, une intelligence insoupçonnée. Pas étonnant qu'en plus d'être le plus gros triomphe box-office de 2019, il ait séduit la presse à ce point, et même les critiques les plus cinéphiles et exigeants. Le très (trèèèèès) exigeant Rahul Desai qualifiait WAR de "premier grand film d'action indien"... On peut assurer que Desai ne s'y est pas trompé !
Excellent sur la forme et le fond, j'avoue que WAR m'a définitivement séduit sur sa partie "à la James Bond" se déroulant en Italie. Rares sont les blockbusters capables de changer de genre d'un coup, de façon fluide et efficace, avant de retourner vers l'action. La tension de la séquence d'infiltration fonctionne très bien, Vaani Kapoor en "Hrithik Bond Girl" est crédible, et le film ne cherche pas à faire d'elle un love interest forcé... Elle est un élément scénaristique, une civile que le héros utilise pour faire avancer sa mission, avec toute la remise en question morale que cela implique. Qui aurait cru qu'un héros de blockbuster indien pouvait avoir une morale douteuse ?
Côté casting, Hrithik Roshan n'avait pas été aussi imposant et lumineux dans un blockbuster depuis Agneepath ou même Dhoom 2 ! Quel plaisir de le retrouver dans toute sa grandeur. Tiger Shroff fait beaucoup d'efforts et impressionne une fois encore dans les séquences d'action, même si les rares séquences émotion dénotent de faiblesses de jeu sous-jacentes. Dans l'ensemble, WAR est de très loin le meilleur film purement commercial de l'année...et même des années précédentes ! Vivement la suite...
Note : 17/20
10. The Sky Is Pink
Changement radical de style et de genre ! The Sky Is Pink est une comédie dramatique indépendante réalisée par la talentueuse Shonali Bose (Margarita With A Straw) avec au casting Zaira Wasim, Priyanka Chopra, Farhan Akhtar et Rohit Suresh Saraf. On y retrace l'histoire vraie de la jeune Aisha Chaudhary, histoire qu'elle a rédigée dans son livre My Little Epiphanies.
Si vous connaissez le blog, vous vous attendiez peut-être à voir ce film plus haut dans le classement... En effet, si je peux passer un excellent moment devant un Bollywood commercial de qualité (WAR !), je suis avant tout un passionné de cinéma de genre et de cinéma d'auteur. Avec The Sky Is Pink on est dans du pur cinéma d'auteur, avec une réalisatrice dont j'admire le travail et un casting quatre étoiles... Cependant, j'ai longtemps pensé que le film serait une déception pour ma part. Car après une séquence d'ouverture à la sensibilité rare, d'une puissance émotionnelle admirable alors qu'elle ne montre rien, The Sky Is Pink souffre d'une inégalité de ton, mais surtout d'un gros problème de rythme. Je comprends parfaitement que Shonali Bose a voulu casser le rythme pour que l'on paie une attention toute particulière aux choses du quotidien, aux détails insignifiants qui prendront toute leur importance plus tard... Cependant on ne peut parfois s'empêcher de se demander où tout cela nous mène, en quoi telle ou telle séquence est réellement importante dans le récit. Je critique donc ici un parti-pris et non pas une maladresse de la cinéaste : elle savait parfaitement ce qu'elle faisait et pourquoi elle le faisait, simplement je trouve que ce style fonctionne ici moins bien qu'avec Margarita With A Straw, qui était plus structuré, allait à l'essentiel.
On citera également quelques séquences d'émotion assez maladroites le long du récit. Cependant, la dynamique familiale y est très bien retranscrite. On sent que la famille est le moteur du récit, la relation mari-femme, parents-enfants, frère-soeur... Et c'est dans les séquences se focalisant uniquement sur la complexité de ces relations que The Sky Is Pink fonctionne le mieux ! La relation douce amère liant la jeune Aisha à son frère Ishaan est particulièrement belle, subtile, touchante. Autre grande qualité du récit, Bose ne cherche pas à nous idéaliser les personnages, ils sont imparfaits, s'emportent pour un rien après avoir tenu bon face à des épreuves majeures, se rajoutent parfois des problèmes, bref ils sont profondément humains.
Mais j'avoue que ce qui fait toute la différence se trouve dans la dernière demi-heure... Sans me considérer comme insensible, j'avoue que je ne pleure que rarement au cinéma. Une fois, deux fois voire trois fois par an je vais verser quelques larmes et c'est à peu près tout pour mon quota annuel. Mais The Sky Is Pink m'a totalement dévasté... La dernière demi-heure du film frappe si fort qu'on ne peut rien faire. Alors que l'émotion a parfois été inégale voire maladroite dans le récit, on enchaîne subitement des séquences toutes plus maîtrisées et déchirantes les unes que les autres. Le film n'hésite pas à secouer, choquer avant d'attendrir puis de frapper à nouveau. J'ai tendance à penser qu'on ne peut jamais être totalement objectif envers un film nous ayant fait pleurer, et c'est probablement vrai... Il m'était donc impossible de ne pas inclure The Sky Is Pink dans ce classement malgré ses approximations. Une demi-heure à pleurer à chaudes larmes (oui, j'ai même dû mettre en pause un moment pour reprendre mon souffle) touche forcément au profondément subjectif... Et ce qui m'a touché, m'a remué de façon intime et personnelle, ne vous touchera pas forcément. Et ce n'est certainement pas un hasard si Shonali Bose, avec son vécu tragique, dirige cette histoire avec tant de subjectivité, en y mettant autant d'elle-même... De là à dire que cette sincérité à toute épreuve et cette puissance émotionnelle extrêmement rare (depuis le film coréen Hope en 2013 je n'avais pas autant pleuré) rachète toutes les imperfections du métrage il n'y a qu'un pas...
Priyanka Chopra y trouve son meilleur rôle depuis Barfi! et Fashion, tout en haut dans les meilleures performances de sa carrière. Zaira Wasin est un véritable trésor national et on ne peut que regretter de la voir quitter la profession... Farhan Akhtar joue tout dans la finesse et l'intériorisation et enfin le jeune Rohit Suresh Saraf est une des grandes révélations du film (bien que les plus physionomistes l'auront reconnu dans Dear Zindagi). Et pour finir, le film est disponible avec sous-titres français sur Netflix, donc vous n'avez plus qu'à foncer le découvrir !
Note : 17/20
Une fois encore, je termine l'article en vous laissant la parole : qu'avez-vous pensé
de ces films ? Quel film auriez-vous placé en 10ème position de votre top ?
Les choses sérieuses commencent... Pas de classement pour moi pour l'instant, j'attendrai d'avoir une vue d'ensemble sur les films que tu proposes dans ton top 10 parce qu'on n'a peut-être pas vu les mêmes.
En ce qui concerne ces deux films, je suis comme toi, ils sont si différents que s'il fallait choisir entre les deux, j'aurais du mal à les départager.
- WAR, on avait déjà échangé sur le sujet. Scènes d’action époustouflantes, rebondissements à la pelle, on ne boude pas son plaisir. D'autant que pour une fois, il y a au moins deux personnages musulmans montrés positivement, que Hrithik déchire et que ceux qui comme moi ont l'esprit mal tourné verront avec amusement une relation presque amoureuse dans les interactions entre les deux héros. Cela dit, même si l'intrigue est astucieuse, je trouve que sa mise en œuvre pêche sur différents aspects : "l'emballage" entre les morceaux de bravoure, moins soigné que le reste, la sous-utilisation des personnages secondaires... C'est pour cela que j'avais estimé que du seul point de vue de la construction et de la cohérence d'ensemble du film, un film comme Tiger Zinda Hai était mieux ficelé (je n'ai pas changé d'avis!). Mais encore une fois c'est du pur divertissement et bien évidemment, je valide sa place dans un Top 10 !
- The Sky is pink : je n'ai pas du tout été gênée par les ruptures de rythmes que tu as mentionnées, je trouve qu'elles reflètent bien la vie quotidienne chaotique d'une famille touchée par la maladie, tantôt à vivre au jour le jour en s'accrochant aux petites choses pour que le temps s'étire, tantôt à se projeter dans l'avenir avec un temps qui s'accélère dans les périodes de rémission. Globalement, j’ai aimé ce film, qui n'est pas du tout déprimant contrairement à ce qu'on pourrait croire. Je l'ai trouvé élégant, très juste dans la peinture des relations entre les membres de cette famille assez atypique, d’une grande retenue, du moins jusqu’à LA fausse note : au pot de départ (de son entreprise), le père diffuse devant ses collègues la dernière cassette enregistrée par sa fille malade juste avant sa mort. Qui ferait ça dans la vraie vie, franchement ? Cette scène tire-larmes et manipulatrice, si peu en accord avec le reste, gâche la fin du film. Dommage car la mise en scène, les acteurs, tout était parfait jusque-là. C'est ce qui fait que le film mérite malgré tout d'être vu et de figurer dans un Top10.
Effectivement pour WAR je me souviens de nos échanges, et si j'ai oublié d'évoquer la tension quasi "*********" entre Hrithik et Tiger dans ma critique, elle est quand même très présente à travers le film ^^ Pour ma part c'est toujours pareil également, Tiger Zinda Hai souffre trop pour moi d'un final fatiguant où l'action incessante filmée de façon un peu confuse, mais aussi d'une sous-utilisation de Katrina Kaif réduite à la demoiselle en détresse alors que 2 scènes plus tôt c'est une guerrière... Cela dit, les deux font partie de ce qui s'est fait de mieux dans le blockbuster d'action hindi ces dernières années, on reste d'accord là dessus !
Pour The Sky Is Pink, je comprends tout à fait que le rythme cassé puisse ne pas déranger, c'est une volonté de mise en scène qui a du sens, donc elle se défend totalement ! D'habitude la lenteur ou la décontraction d'un récit ne me pose jamais problème et j'avoue ne pas savoir exactement pourquoi cette fois-ci, ça n'a pas totalement fonctionné pour moi... Le décalage de séquences "feel good" face au drame est également très intéressant et ça évite le tire-larmes un peu racoleur. Et pourtant, la séquence que tu cites ne m'a pas gêné outre mesure... En fait, elle m'a même semblé avoir beaucoup de sens. Comme c'est tiré d'une histoire vraie, j'ignore si le père a vraiment fait ça ou pas, cela dit j'ai trouvé ça étrangement touchant dans la façon de l'apporter...une sorte de tentative désespérée de communiquer en public, puisqu'en privé la communication est rompue. Je l'ai vu comme une terrible maladresse mais une maladresse du personnage et non pas du scénario. Et puis ça m'a rappelé comment la vidéo post-mortem peut être traitée ailleurs (dans le misérable Avengers Endgame par exemple) et cette fois-ci j'y ai vu quelque chose de pus désespéré, sincère. Cela dit je comprends qu'on puisse la trouve poussive et tire-larmes.
http://eshabollywood.centerblog.net
C'est drôle comme la perception des choses peut être différente selon les gens... La scène en question de The sky is pink m'a fait l'effet d'une douche froide car elle va à l'encontre de tout ce qui me plaisait tant dans le film jusque-là : une sorte d'élégance morale ou de pudeur qui refusait l'étalage bruyant des sentiments et le pathos, sans pour autant éviter les moments douloureux. Un équilibre difficile qui selon moi était parfaitement réussi jusque-là. Même si je comprends tout à fait ce que tu veux dire quand tu évoques la difficulté de la famille à communiquer, je trouve à la fois décevante et dérangeante la façon dont cette scène est traitée dans le film - parce que tombant à pied joint dans le pathos, justement, et aussi parce que divulguant les derniers propos, destinés à sa famille, d'une jeune fille mourante dont on ne sait pas si elle était d'accord pour que cette parole soit ainsi étalée en public. Maintenant, je ne voudrais pas qu'on pense qu'à cause de cette unique scène, le film est à éviter ! Au contraire, c'est un must-watch, le reste du film est très réussi et les acteurs y sont vraiment formidables. Il méritait tellement mieux que la réception qui lui a été faite en Inde.
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